Donc, je ne suis pas aussi flemmarde pour faire durer un weekend plus d’une semaine sans vous faire aucune update. Non, non. Dans ma chance habituelle, mon super weekend en Belgique s’est terminé en… crise d’appendicite. 😀 [Si les détails vous font chier, lisez pas la suite, sachez juste que j’ai survécu.]
Alors au début (j’étais encore là-bas), j’ai bien pensé que c’était l’appendicite mais connaissant les symptômes (nausée, fièvre, mal en bas à droite du bide quand on appuie), j’en ai conclu que ça devait être autre chose et que ça passerait sûrement dans la nuit. Mais c’est pas passé et j’ai phycoté la nuit entière entre “et si c’était l’appendicite ?” et les “et comment je vais rentrer chez moi ?” et autre “je peux pas me faire hospitaliser en Belgique, j’vais me faire emmerder par l’assurance”… Nuit super reposante, quoi.
Le lendemain, la douleur étant définitivement bien répartie dans tout le ventre, j’ai abandonné l’idée de l’appendicite. Et j’ai passé encore une journée entière à galérer à chaque mouvement. Une petite torture de tous les instants (je m’excuse d’ailleurs des moments merveilleux que j’ai du faire passer à mes hôtes). Le soir, j’ai pris mon avion et en atterrissant à 22:10, comme ça faisait déjà 24h que j’avais mal comme un chien, j’ai sauté sur ma mère qui a gentiment accepté de venir me chercher pour lui demander de m’emmener aux urgences (que ferait-on sans une maman ?).
Après 1h d’attente (malgré une salle d’attente quasi vide – mystère), on m’ausculte enfin. Je sens le doute se peindre sur tous les visages, personne ne voit trop ce que j’ai – vu que j’ai pas de fièvre, pas du tout de nausée et une douleur bien répartie partout. Une analyse de sang plus tard (et là ça fait déjà au moins 2h30 qu’on est aux urgences, j’ai déjà une intra, des anti-douleurs et une poche d’hydratant pour me faire faire pipi pour une analyse), ils me trouvent un taux d’infection inhabituellement élevé pour une simple appendicite et vu que la douleur est partout, ils en savent encore moins. Ils ont donc décidé de ma garder en observation pour la nuit. 😐 Yay…
Lendemain matin, ils m’envoient au scanner. Ca implique de boire au moins un demi-litre de produit de contraste (eurk) et de se faire faire… un putain de lavement ! Je ne le souhaite à PERSONNE ! Et l’infirmière qui me sort “attention, ça risque de faire mal au ventre”… Argh. Dur quand on a déjà mega mal. -_- Et tout ça ne suffit pas… Faut encore le produit “qui va faire une sensation de chaud” direct dans les veines. J’ai eu l’impression de me pisser dessus.
Conclusion du scanner : Forte présomption d’appendicite. En gros, ils en sont pas certains-certains, mais on va pas prendre le risque d’une possible péritonite. Super… Plus tard, j’apprends qu’il y a plus de la place dans l’hosto où j’étais (plus près de chez moi) pour m’opérer. Donc, le chirurgien de garde propose de me faire transférer dans un autre endroit, une clinique de l’autre côté de la ville, histoire de pouvoir m’opérer dans la journée. Et nous voilà donc parti, ma mère, moi et mon intra dans le bras, dans la Toyotmobile pour traverser la ville.
Enfin, j’ai pas eu à regretter. 😀 J’me suis retrouvé dans un truc de bourge. J’ai été bien inspirée de prendre une complémentaire en semi-privé à mon assurance maladie. 😀 J’ai presque eu la chambre à moi toute seule… J’ai en fait eu une voisine que pendant 24h. Bon, l’opération c’est bien passé… J’ai appris que j’avais la peau plus dure que la moyenne, que mes intérieurs étaient plus “fragiles” (il aurait pu dire “friables” tant qu’il y était…) et que mon appendice… était au milieu ! C’est officiel, je suis alien ! 😀
Grâce à la laparoscopie (ou cœlioscopie) on écope de 3 mini-cicatrices de rien du tout. Top nickel quand on est fan de bikinis (et qu’on a pas une grande cicatrice de 20 cm au genou qu’on doit pas mettre au soleil). Mais pour se faire, ils gonflent le bide à coup de gaz carbonique, histoire de décoller tout ça et d’y voir plus clair avec leur mini caméra. Et le gaz est sensé s’échapper par la peau dans les 48h après l’opération et ça doit faire légèrement mal à l’épaule.
Mais (parce que sinon c’est pas drôle) comme j’ai la peau dure, le gaz a eu du mal à se faire la malle et j’ai beaucoup, beaucoup souffert pendant ces 48h. J’ai du avoir une grosse bulle près des poumons parce que j’arrivais plus à respirer un matin, je crois que j’ai fait flipper les infirmières. Mon petit séjour au toilettes “parce qu’il faut marcher et bouger pour éliminer le gaz” c’est fini en sueurs froides, mains pleines de fourmis, souffle coupé, douleurs de malade aux deux épaules, retour au lit en fauteuil et piqûre de calmant dans les fesses. J’ai comaté quelques heures après ça. Et j’ai passé la journée et la nuit suivante à contrôler ma respiration très méticuleusement. Ce qui est loin d’être facile quand on a chopé froid et qu’on a le nez qui coule et envie de tousser. 😀 *joie*
J’arrive à transformer une banale crise d’appendicite en parcours du combattant. Dingue, non ?
Enfin, depuis la fin de matinée d’hier, je suis enfin sortie de l’hosto. 😀 Et j’espère que vous me croirez quand je vous dis que j’en ai marre des hosto !
Ben je comprends que tu en ais marre 😐 Pour un peu on se croirait chez House.
C’était pas ta faute, tu es excusée, faut pas déconner. J’étais mal à l’aise de te voir dans cet état 🙁
Repose-toi bien à présent! 🙂
dès que j’ai lu les mots “crise d’appendicite”, je me suis dit “ce n’est pas possible qu’elle est le droit à autant d’emmerdes”, j’ai eu pitié. sinon, ça va comment maintenant (genou, ventre et tout)?
et ne fais pas attention à la monstrueuse faute d’orthographe que j’ai laissé passer…
L’appendice au milieu ? … 😐 Allez hop, on vous embarque, chef, pour vérification d’identité.
Huuumm… Parcours du combattant, tu l’as dit. Tu as été courageuse.
Au moins tu es à présent débarrassée de l’appendice, qui ne sert à rien. Tu ne psychoteras plus à chaque mal de ventre.
hey beh Oo’
repose toi bien :/
au moins tu ne l’auras pas deux fois :s
et envoie ce scénario à hugh laurie, il fera sans doute suivre :/
C’est vrai que tu faisais peine à voir lundi. Comment tu as encore eu le courage de vouloir “faire un truc”, ça me dépasse !
ça m’a dépassée dès que je t’ai vue arriver au bois ! Je me suis dit alors que tu serais mieux au lit…
Fallait vraiment que tu aies envie de soleil^^ (bon, d’accord à Bruxelles, ça fait office d’événement majeur, mais bon… )
ohohohoh: incroyable cette série noire: allez courage!
j’ai TOUT lu !moi zaussi j’en ai du courage et du mérite, hein?
Apendice au milieu, genou fragile, cicatrices, peau dure, interieur fragile… meme si au depart ca preterait a rire, j’admire ton courage face a tout ce qui t’arrive. Ils doivent t’adorer au travail! Bon courage pour la convalescence en tout cas. Et a tres vite! :0
Du moment que ça va mieux, c’est le principal. Mais reviens-nous vite en pleine forme. 😉
bon courage et un grand bouquet de lilas virtuel de mon jardin
Au moins maintenant tu l’a plus 😀
J’espère que tu ne vas plus trop souffrir maintenant, et que les hostos te lâcherons la grippe pendant longtemps ^^
Soigne toi bien 😉 et à tout bientôt